Pour une Educaction populaire Positive-----LAIB Azedine

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Littérature d'élèves - 2ème édition, 2015.

 

 

 

 

 

Littérature d'élèves

édition 2014-2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I

 

 

 

Je ne t'aime pas avec mon cœur...

 

 

Je ne t'aime pas avec mon cœur

Mais avec mon âme, car un jour

Mon cœur cessera de battre

Tandis que mon âme brûlera

Toujours, pour toi...

Avec toi

Je suis sur un petit nuage

Tu me fais rêver, vibrer.

Ton amour me donne des ailes

Tous ces mots pour te d

Dire tout simplement

Je t'aime.

Si l'amour avait une taille,

L'univers ne serait que poussière

A côté de notre amour.

Si le but de ma vie est

La recherche du bonheur,

Alors tu es toute ma vie...

Si ton cœur s'arrêtait de battre,

Je te donnerais le mien.

De toute façon, sans toi

Il ne me sert à rien de vivre.

Loin des yeux

Loin du cœur

Ce proverbe est bien menteur

Car malgré la distance

C'est à toi que je pense

Oublie tes soucis

Oublie tes peines

Mais n'oublie pas que je t'aime

Un jour tu me demanderas de choisir entre ma vie

Et toi, je choisirai ma vie car Toi.

Tu es toute ma vie

Si l'amour est un crime

Fais de moi ta victime

Il est doux de conjuguer

Le verbe aimer avec toi

Tu peux dire au soleil de cesser de briller

Tu peux dire au vent de cesser de souffler

Tu peux dire aux enfants de cesser de crier

Mais tu ne pourras jamais dire à mon cœur

De cesser de t'aimer.

Nous deux ensemble formons une flamme infinie

Comme une rose qui s'épanouit

Le doux parfum de toute une vie

Ce que je ressens aujourd'hui

C'est l'amour infini

Je t'aime, le vois-tu, à la folie !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

II

 

 

 

Souvenir d'enfance

 

 

 

J'avais huit ans. Je rentrais en CE1. J'étais avec ma professeure préférée et il y avait là, une très jolie fille. Elle s'appelait Charlotte. Elle avait huit ans. Elle n'était pas très grande, un mètre trente, comme moi. Elle avait de beaux cheveux blonds, de beaux yeux bleus. J'étais trop timide pour lui parler. Donc, je me refusais à l'aborder. Un jour, je m'étais décidé malgré tout à le faire. Il était quinze heures trente, l'heure de la récréation. Je m'étais répété que je devais absolument y aller. Et je l'ai fait. Je suis allé lui parler. Je lui avouai tout ce que j'avais sur le cœur. Je lui demandai si elle voulait bien sortir avec moi. Je lui dis que je l'aimais et lui laissai le temps de réfléchir. Une semaine plus tard, elle vint me voir et elle me donna sa réponse. Elle me dit oui, parce qu'elle m 'aimait aussi. Elle me serra dans ses bras. J'étais super content jusqu'au jour où elle m'apprit qu'elle me quittait parce qu'elle devait changer d'école. Elle me promettait néanmoins qu 'elle ne changerait pas de cœur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

III

 

 

 

Un mal être... !

 

 

 

Comment expliquer cette douleur qui est là continuellement depuis des années... ? Elle est là, présente en moi. Jamais elle ne partira. Depuis quatre ans, elle est dans mon cœur, elle est ma moitié. Beaucoup de personnes peuvent trouver ça bizarre, mais pourtant, croyez-moi qu'elle me rendait heureuse.

 

 

Je ne suis pas folle, loin de là. Mais une amitié et une affinité comme celles-là, plus jamais je n'en vivrai. Il n' y avait qu'elle. Putain, pourquoi je l'ai laissée partir ? Pourquoi n'ai-je pas insisté ? Mes larmes sont la preuves de toute cette souffrance. Elle me faisait oublier mon passé, mes soucis. Avec elle, c'était comme un rêve... Quand j'étais sur mon cheval, j'avais l'impression de voler, l'impression que plus rien n'existait. En cours, je pensais à elle ; en mangeant, toujours elle. La nuit, je rêvais d'elle, je me demandais si elle allait bien, si elle mangeait bien et si elle passait de bonnes nuits...

 

 

L'été, je la douchais pour la rafraîchir. L'hiver, je mettais beaucoup plus de paille dans son box et l'enveloppais d'une couverture. Je lui servais des mélanges de fruits juste pour la voir manger et simplement savoir qu'elle était heureuse. Plus de cent euros par mois, lever à cinq heures du matin et rentrer à vingt-deux heures le soir : toutes mes journées se passaient avec elle.

 

 

Chaque soir des larmes me coulent le long des joues. Une boule au ventre, un manque d'air... Elle me manque à un point...

 

 

A l'heure d'aujourd'hui, le mardi 30 septembre, je souffre toujours autant. M'attacher m'est devenu compliqué, et je ne vois plus ailleurs... Il y a des moments où je réussis à sourire, mais ces sourires finissent toujours par donner des larmes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IV

 

 

 

Se libérer

 

 

 

 

Si tu veux, prends-le, j'aurais dû le dire avant

J'ai essayé de le cacher, de faire semblant

Je ne peux plus faire semblant.

Je veux juste mourir vivante, jamais par les mains d'un cœur brisé

Je ne veux pas t'entendre mentir ce soir.

Maintenant que je suis devenue qui je suis vraiment.

 

 

C'est la partie où je dis que je ne veux pas.

Je suis plus forte que je ne l'ai été avant.

C'est la partie où je me libère

Parce que je ne peux plus résister.

C'est la partie où je dis que je ne veux pas

Je suis plus forte que je ne l'ai été avant

C'est la partie où je me libère

Parce que je ne peux plus résister.

 

 

Tu étais mieux, plus profond

J'étais sous le charme comme une peur mortelle je le suis

Sur le chemin de l'enfer, je veux juste mourir vivante

Jamais par les mains d'un cœur brisé

Je ne veux pas t'entendre mentir

Ce soir

Maintenant que je suis devenue qui je suis vraiment.

 

 

C'est la partie où je dis que je ne veux pas

Je suis plus forte que je ne l'ai été avant

C'est la partie où je me libère

Parce que je ne peux plus résister.

C'est la partie où je dis que je ne veux pas

Je suis plus forte que je ne l'ai été avant

C'est la partie où je me libère

Parce que je ne peux plus résister.

 

 

La pensée sur ton corps, je reviens à la vie

Cela a été mortel, cela a été fatal

Dans mes rêves c'était si bien mais

Je me suis réveillée et j'ai fait semblant.

 

 

C'est la partie où je dis que je ne veux pas

Je suis plus forte que je ne l'ai été avant

C'est la partie où je me libère

Parce que je ne peux plus résister.

C'est la partie où je dis que je ne veux pas

Je suis plus forte que je ne l'ai été avant

C'est la partie où je me libère

Parce que je ne peux plus résister.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V

 

 

 

Je me souviens

 

 

 

 

Je me souviens... Un soir quand j'étais seule chez moi, dans ma chambre, j'écoutais la musique. Ce soir-là, j'étais triste, pleine de regrets...

 

 

J'avais un manque...

 

 

L'horloge tournait...Les minutes, les secondes m'envahissaient...Quand d'un seul coup, j'entendis l'eau du robinet couler. Je n'osais pas sortir de ma chambre...J'avais peur...Mais énormément envie de savoir ce qui se tramait dans ma salle de bain.

 

 

Du coup, je pris mon courage à deux mains, j'ouvris la porte de ma chambre en me disant qu'il y avait forcément une explication rationnelle à tout ça.

 

 

Je marchai à pas de souris dans le couloir puis j'entendis l'eau couler de plus en plus fort...

 

 

J'ouvris la porte de la salle de bain avec la peur de découvrir ce qui s'y trouvait.

 

 

De ce fait, je mis ma main sur mes yeux puis j'ouvris la porte. Un vent glacial sortit de la pièce. Une sueur froide m'envahissait...

 

 

Je finis par retirer ma main de mes yeux ; je vis sur le miroir recouvert de buée, un cœur.

 

 

Toutes mes émotions d'angoisse se sont envolées et j'ai su qu'il ne m'avait jamais laissée tomber... Papa.

 

 

 

 

 

 

 

VI

 

 

 

Un samedi soir

 

 

 

 

C'était un samedi soir. La pire soirée de toute ma vie. Ma mère était partie chez des amis avec ma petite sœur de dix ans. J'étais donc seule à la maison. « - N'ouvre à personne et appelle-moi s'il y a un problème ! », m'avait-elle dit. Mais j'eus bien trop peur pour appeler quelqu'un.

 

 

Ma mère était partie depuis une heure environ. Je me dirigeai vers le réfrigérateur pour choisir mon repas quand la sonnette retentit dans toute la maison. Je me dirigeai vers la porte pour ouvrir malgré l'interdiction de ma mère et l'ouvris. Personne. Je la refermai et m'en retournai vers la cuisine. C'est à partir de ce moment précis que tout commença. Je mettais le sachet de pâtes toutes prêtes dans une poêle et j'allais devant la gazinière. J'allumai le gaz avec le briquet mais à chaque fois la flamme s'éteignait. Bizarre. Du gaz qui éteignait une flamme. Je transférai les pâtes dans une assiette et la mis au micro-onde. Je réglai sur une minute trente mais ce dernier ne démarrait pas. Il était branché pourtant. J'attrapai le téléphone et composai le numéro du Kebab de la ville.

 

 

« -Mademoiselle Peterson, depuis le temps que j'attends votre appel... », me disait une voix de femme menaçante, effrayante.

 

 

« -Vous savez, ce n 'est pas bien de jouer à Bloody Mary, seule, un vendredi treize. Tu t'es amusée avec moi, à moi de m'amuser avec toi. »

 

 

Le téléphone raccroché, ma respiration se mit à s'accélérer. Mon cœur battait la chamade. Ce n'était peut-être qu'une blague de gamins, avais-je pensé. J'entendis un rire de femme survenir derrière moi et mon sang se glaça. Je me retournai et je vis une femme debout, habillée en blanc, avec de longs cheveux noirs intenses. J' hurlai de peur et courus à l'étage. Je me cachai dans le placard de ma mère et me retrouvai dans le noir. Je fouillai mes poches pour trouver mon briquet. Je le sortis et l'allumai. Son visage m'apparut dans la lueur de la flamme et j' hurlai en lâchant le briquet.

 

 

Depuis ce jour, je ne reste plus seule chez moi...Quant à cette femme, je ne l'ai plus jamais revue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

VII

 

 

 

Papa ?

 

 

 

Nous étions lundi, lundi 5 janvier 2015. Le jour de la rentrée des vacances de Noël. Toujours cette boule au ventre, de retourner en cours, de retrouver ses amies, ses professeurs, son amour caché...

 

 

Je me réveille alors à 6h30. Douche, s' habiller, se maquiller, j'enfile le manteau, les bottines, et je m'en vais.

 

 

Habitant à Croix Beaumont, vous savez près du parc Barbieux ? Ce secteur assez sombre, avec des milliers d'arbres creux, au feuillages caducs. Tout pour effrayer. Malgré ça, je n'ai jamais eu peur de ce quartier, car j'y vis et j'y ai accordé une certaine confiance au bout d'un moment. Même si ces endroits-là sont souvent fréquentés par des spécimens appelés « pédophiles ». Enfin bon, là n'est pas le sujet.

 

 

Comme chaque matin, je prenais la route pour le lycée. Mais ce matin-là n'était pas comme les autres. Vous savez histoire de « pressentiments ». Je marchais sur le chemin comme à mon habitude, casque aux oreilles. Je sens une présence. Est-ce normal ? Je retire une oreillette et me retourne du côté droit. Cette allée de cailloux, avec ses arbres et ce vent... Il fait sombre. J'ai peur. Mais là, rien, il n'y a rien.

 

 

Je décide alors d'accélérer le pas. Je me sentais suivie, je décide de retirer mes oreillettes, car même sous l'emprise de la frayeur, je suis curieuse.

 

 

Curieuse d'entendre quel bruit pouvait me suivre. Bouhhhhhh, un énorme frisson traversa mon corps entier. Ma gorge se noua. Quelle était cette sensation ? Ce bruitage effrayant ? J'arrivais à peine à respirer. Mon sang se glaça dans mes veines. Je devins alors blanche, toute blanche. J'étais horrifiée.

 

 

D'un coup, une chose informe apparaît devant moi, face à face durant une fraction de seconde.

 

 

La peur me gagne, je tremble comme une feuille. Je n'arrive pas à m'enfuir, la chose apparaît plusieurs fois des fractions de secondes. Je n'y comprenais plus rien. Ma tête tourne, je transpire, je vais m'évanouir.

 

 

Je me réveille avec des flashs plein les yeux. Une ombre, une ombre que je connais, cette silhouette qui m'est fortement familière. Mes cheveux se hérissaient, j'étais pâle et morose en même temps.

 

 

Aurais-je dû avoir peur ? J'ai peur.

 

 

Là, tout s'arrête. Je croise un couple qui me demande des dizaines de fois comment j'allais. Mon teint pâle, j'étais dans tous mes états.

 

 

C'était donc lui ? Papa ?

 

 

Avais-je rêvé ?...

 

 

Ai-je rêvé ?



27/06/2015
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