Pour une Educaction populaire Positive-----LAIB Azedine

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La dame noire-Lycée Hauts de Flandre, Seclin, 2013.

 

 

La dame noire

 

 

 

« Je
me souviens d’un objet. C’était un porte-manteau. Il était
tard. Je n’arrivais pas encore à dormir. Je me baladais dans la
maison en essayant de trouver quelque chose à faire, pour passer le
temps. Mais, rien…Je voyais les heures passer. Donc, je décidai
d’aller dans la véranda pour sortir le chien. En face, on y trouve
le couloir où était placé le porte-manteau. Au début, je ne
savais même pas ou je ne pensais même plus qu’il avait été
placé là. En le fixant, je me suis imaginée des choses
effrayantes.

 

Comme
dans un film d’horreur, j’avais l’impression que c’était une
dame noire, comme une revenante qui était venue m’assassiner. Car
j’étais peut-être possédée, et elle voulait mon âme. J’étais
complètement dans mon moment
parano.
Je ne pouvais plus bouger. J’étais comme figée sur cet objet. Les
larmes me montaient aux yeux, mes mains tremblaient, je n’arrivais
plus à sortir un  seul son de ma bouche. J’avais l’impression
que ce porte-manteau était réellement vivant. Je le vois encore
d’un noir, comme celui d’une silhouette d’une dame qui allait
arriver précipitamment vers moi, jaillissant, un couteau à la main
droite, pour m’égorger, me poignarder jusqu’à temps que je
n’aie plus aucun souffle.

 

Ensuite,
celle-ci allait me décortiquer comme le ferait volontiers un de ces
furieux cannibales. D’un coup, mon copain ouvrit la porte de la
véranda car j’avais oublié, dans mon agitation, de rentrer le
chien. J’eus peur de me retourner et que cette dame noire vint
m’attaquer. Il me fit peur tout de même, au point que je
sursautai, puis repris mes esprits. Et comme je ne savais pas à quoi
pouvait correspondre cette silhouette, je me suis munie d’un
couteau et d’une lampe torche. J’avais peur que le porte-manteau
ne bouge. Finalement, plus j’avançais, plus je remarquais qu’il
y avait des vêtements dessus. Ce n’était qu’un vulgaire et
banal porte-manteau. C’est étrange comme un objet peut nous
ramener dans une paranoïa folle.

 

Nous
avons des pensées de surnaturel. Nous avons tous peur de quelque
chose. Pour certains, le paranormal n’existe pas, mais pour
d’autres, c’est se poser de milliers de questions sur la vie,
comme le jeu
« La table de
gouja
 » où il faut appeler un
esprit, ou d’autres…En tout cas, nous avons vécu chacune des
personnes de ce monde, un moment marqué par des choses, des
phénomènes étranges.

 

Quant
à moi, maintenant, quand je passe devant ce porte-manteau, je ne
peux m’empêcher de repenser à cette nuit d’angoisse. »

 

 

Morgane
D., Classe de 1 BC.



18/02/2013
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